Noël en Pologne

Concert de Noël, samedi 16 décembre 2023 à 18h, Cathédrale Notre Dame des Pommiers

La billetterie du concert « Noël en Pologne » affiche complet.

Les voix orthodoxes de Varsovie
Chœur d’hommes KATAPETASMA

Direction musicale
Lukasz Hajduczenia

Cap à l’Est ! Les 68es Nuits de la Citadelle poursuivent leur voyage et vous emmènent célébrer Noël en Pologne . Avec l’ensemble « KATAPETASMA », vibrez au son des Voix Orthodoxes de Varsovie menées par le baryton soliste Łukasz Hajduczenia. Ce chœur d’hommes, avec un répertoire alliant pièces liturgiques et chants d’inspiration populaire, vous fera vivre un très riche voyage à travers la Pologne, l’Ukraine,  la Biélorussie… Laissez-vous porter par la beauté du chant orthodoxe !

Chœur d’hommes KATAPETASMA

Originaire de Pologne,  le chœur  d’hommes « Katapetasma » tire son nom du terme grec désignant le rideau ou voile qui sépare, dans l’église ou le temple, la partie où est situé l’autel des autres parties, donnant ainsi  accès au lieu le plus secret et le plus sacré. De même, l’ensemble « Katapetasma » existe pour faire découvrir l’essence de la spiritualité et de la beauté du chant orthodoxe tout au long de l’histoire. L’intérêt que les membres du chœur et leur chef portent à ce chant débute avec Byzance et sa liturgie, puis traverse toute l’histoire de l’orthodoxie. Le groupe se produit régulièrement en Pologne et à l’étranger et a un certain nombre d’enregistrements télévisés et radiophoniques à son actif, ainsi qu’un CD intitulé « Triptych Jabłeczyński ».

Lukasz Hajduczenia, baryton soliste  et directeur musical

Né à Toruń en Pologne, Lukasz Hajduczenia est diplômé de l’Université de musique Karol Szymanowski à Varsovie, de la Guildhall School of Music and Drama de Londres et du département d’opéra des Associated Studios de Londres. Il a été programmé sur de nombreuses scènes polonaises et étrangères, notamment en Allemagne, Suisse, Autriche, Angleterre, Italie,…

En tant que soliste d’opéra, il a chanté Orphée dans Orphée et Eurydice de Gluck, le comte Almavira dans Les Noces de Figaro de Mozart, Marcello dans La Bohème de Puccini, Jontek dans Halka (Vilnius) de Stanislaw Moniuszko, et Enée dans Didon et Enée de Purcell. Il s’est produit sur la scène de l’Opéra de Chambre de Varsovie et du Grand Théâtre ainsi que dans les théâtres d’opéra de Szczecin, Wroclaw et Wiesbaden.

Łukasz Hajduczenia est chercheur en musique d’église de diverses périodes. Il a créé et dirige l’Ensemble de Voix d’Hommes « Katapetasma », les Voix Orthodoxes de Varsovie.

MUSIQUE, DANSE ET THEATRE

Les temps forts du Festival – 68es Nuits de la Citadelle

[Retour en images]

À la rencontre entre l’Orient et l’Occident, avec la Méditerranée en point d’ancrage, ces 68es Nuits de la Citadelle ont été une invitation au voyage et à l’évasion. La nouvelle génération a fait l’objet d’une vive attention lors de cette édition.

Dès la soirée d’ouverture, le ton a été donné avec la venue de l’Orchestre des Jeunes de la Méditerranée, admirable entreprise humaine et musicale dont l’esprit s’illustre dans un programme aussi varié que coloré, confié à la baguette du talentueux Duncan Ward et au violoncelle la virtuose Camille Thomas. Soirée enivrante pour le public présent.

La jeunesse et le talent était aussi au rendez-vous pour une soirée Bach avec l’un des plus brillants violonistes d’aujourd’hui, Théotime Langlois de Swarte, dont le dialogue avec l’Orchestre de l’Opéra Royal de Versailles a renouvelé en profondeur l’approche de concertos populaires s’il en est.

Sisteron a comblé une fois de plus les amoureux du répertoire lyrique lors de la 4ème soirée de cette saison avec, côté baroque, le surprenant contre-ténor polonais Jakub Józef Orliński et l’ensemble Il Pomo d’Oro dirigé par Zefira Valova dans le programme Facce d’Amore.

Côté opéra romantique, une grande fidèle des Nuits, la compagnie britannique Diva Opera, fut de retour, au cloître Saint Dominique, dans Rigoletto de Verdi pour l’avant-dernière soirée.

Quant au théâtre, Lawrence d’Arabie d’Eric Bouvron a permis de retrouver l’une des pièces les plus applaudies de la saison 2022/2023 (2 nominations aux Molières 2022) ; un succès à la mesure d’un spectacle d’une étonnante puissance évocatrice, marqué par la prestation de Kevin Garnichat dans le rôle de Lawrence.

La danse a été une nouvelle fois très largement appréciée cette saison. Le public de Sisteron a été transporté cette année par la très attendue Alice de la compagnie taïwanaise B.DANCE. Un ballet contemporain teinté de merveilleux, entre Orient et Occident, que la France découvre enfin, deux ans après sa création.

Les nuits barbares ou les premiers matins du monde de la Compagnie Hervé Koubi qui, loin de tout académisme, a invité les spectateurs de la dernière soirée pour le moins magique, à une expérience aussi forte que troublante, qui témoigne de la quête d’un chorégraphe nourri de l’esprit du monde méditerranéen.

L’édition 2023, s’est clôturée en apothéose avec un feu d’artifice qui a éclairé le ciel de mille couleurs sous les applaudissements d’un public émerveillé.

NOUVEAUTÉ : Restauration avant spectacle !

Sur le pouce… et à la Citadelle !

Cette année, avant chaque représentation au Théâtre de la Citadelle, il sera possible de se restaurer dans l’enceinte de ce monument emblématique de Haute-Provence.
Lors de la réservation des billets pour les différents spectacles, une formule à 12€ vous sera proposée.

Le paiement des repas se fera sur place lors du retrait de votre commande.

En savoir +

Présentation officielle des 68es Nuits !

Ouverture de la billetterie le mardi 16 mai 2023 !

Conférence de presse et concert de jeunes talents du vendredi 5 mai 2023.

C’est lors d’une soirée dans la chapelle Saint-Marcel de Sisteron que le public présent a eu le plaisir de découvrir le programme de la 68ème édition des Nuits de la Citadelle, présenté par son directeur artistique, le brillant Pierre-François Heuclin.

La nouvelle génération a toujours fait l’objet d’une vive attention à Sisteron et la 68e édition mise tout particulièrement sur elle.

C’est ainsi qu’à l’heure dorée, le jeune duo Calliope a donné un concert pour clôturer cette soirée.

Romane Lachery à la flûte traversière et Giuditta Pilan au doux son de la harpe ont envoûté les spectateurs ! Deux artistes de tout juste 23 ans, au talent incontestable qui étudient la musique à l’IESM* d’Aix-en-Provence.
*(Institut d’Enseignement Supérieur de la Musique)

Rencontre entre l’Orient et l’Occident, avec la Méditerranée en point d’ancrage, ces 68es Nuits de la Citadelle sont une invitation au voyage et à l’évasion. Chaque édition du festival est l’occasion d’un plaisir musical, chorégraphique ou théâtral réinventé grâce au talent des interprètes et à la qualité de leurs propositions.

Le Président d’ATM, Jean-Louis Ré et toute son équipe sont fiers de vous proposer ce superbe programme !

La réservation des billets débutera le mardi 16 mai 2023, à 9h.

68es Nuits de la Citadelle

Ouverture de la billetterie le mardi 16 mai 2023 à 9h !

La programmation de cette nouvelle édition est enfin dévoilée !

Le plaisir réinventé

À la rencontre entre l’Orient et l’Occident, avec la Méditerranée en point d’ancrage, ces 68es Nuits de la Citadelle sont une invitation au voyage et à l’évasion. Chaque édition du festival est l’occasion d’un plaisir musical, chorégraphique ou théâtral réinventé grâce au talent des interprètes et à la qualité de leurs propositions. La nouvelle génération a toujours fait l’objet d’une vive attention à Sisteron et la 68e édition mise tout particulièrement sur elle.

La réservation des billets se fait à partir du mardi 16 mai 2023, à partir de 9h.

The Power of Gospel

C’était le Samedi 17 décembre 2022 dans la Cathédrale N-D des Pommiers

C’est lors de la dernière soirée de la 67ème édition du festival que l’ensemble The Power Of Gospel s’est produit dans la cathédrale de Sisteron. La ferveur de ses chants de Noël et du Gospel a enveloppé comme prévu le public venu en nombre. Les classiques interprétés par le groupe ont emmenés avec eux, les spectateurs, sous le charme. Nous saluons les voix exceptionnelles des chanteurs Sarah Koper, Fabrice Claire, Céline Languedoc, Andrew Picord, Lova et le talent du pianiste Déric.

Avec
Sarah Koper, direction Artistique, chant
Fabrice Claire, direction Musicale, chant
Lova, chant
Céline Languedoc, chant
Andrew Picord, chant
Déric, piano

MUSIQUE

Les temps forts du Festival – 67es Nuits de la Citadelle

Une soirée d’ouverture au Cloître Saint-Dominique avec « Carmina Latina » sous le signe de la nativité, emportant le public dans une soirée de fête et de chants espagnols et sud-américains du XVIe et XVIIe siècles, orchestrés par le chef Leornado García Alarcón.

Carmina Latina
Cappella Mediterranea

Des allures d’Italie se sont profilées tout au long de la deuxième soirée au cloître avec la voix phénoménale du grand ténor Freddie de Tommaso, accompagné au piano par le talentueux Jonathan Papp.

Freddie de Tommaso (à droite) et Jonathan Papp (à gauche)

Le jeu, Jatekok en hongrois, c’est ce que le duo de pianistes Naïri Badal et Adélaïde Panaget a montré au public avec la complicité malicieuse de Corinne et Gilles Benizio, lors de la cinquième soirée de cette édition, dans l’écrin du Cloître Saint-Dominique, lors d’un carnaval des animaux pas comme les autres. Avec une énergie contagieuse et virtuosité, les deux amies, ont interprété des œuvres marquantes du répertoire classique telles que La Danse macabre, œuvre marquante de Saint-Saëns, figure majeure de la musique du XIXe siècle, mais aussi Prélude à l’après-midi d’un Faune de Debussy et un extrait de Carmen de Bizet.

Un carnaval des animaux pas comme les autres
Duo Jatekok, Corinne et Gilles Benizio

C’est avec jeunesse et talent que s’est clôturé, au théâtre, le festival des Nuits de la Citadelle. Camille et Julie Berthollet accompagnées au piano par Vincent Forestier et au clavier par Maxime Ferri, ont à l’unisson, emporté le public dans leur univers musical. Grâce à une complicité folle, elles ont soufflé, avec émotion, un vent de modernité pour cette dernière soirée.

Camille et Julie Berthollet

DANSE

Les temps forts du Festival – 67es Nuits de la Citadelle

C’est au théâtre de la Citadelle, que s’est poursuivi le programme du festival avec les Italiens de l’Opéra de Paris, sous la direction artistique d’Alessio Carbone. Une soirée envoûtante de par les tableaux dansés s’enchaînant et mêlant avec brio le classique et le contemporain ainsi que la spectaculaire création de Simon Valastro.

Soirée d’une beauté spectaculaire dans le cadre grandiose du théâtre de la Citadelle, avec « El Salto », chorégraphies impétueuses de la compagnie Jesús Carmona. Flamenco, mouvements aériens, forts et puissants, ont séduit le public dans un décor où les danseurs, ont habité la scène et questionné le genre jusqu’à sa mise à nu.

THEATRE

Les temps forts du Festival – 67es Nuits de la Citadelle

« Te souviens-tu Marie, de ta première rencontre avec George Sand ? » Béatrice Agenin s’empare de la scène du cloître Saint-Dominique dans les rôles de Marie Caillaud, paysanne berrichonne à fort accent, et de George Sand, plongeant le public dans l’histoire bouleversante des deux femmes. Avec Arnaud Denis, fils de George Sand, le duo de comédiens a su captiver l’attention des spectateurs pour leur offrir une soirée théâtrale époustouflante.

LES LIEUX

Le Théâtre de la Citadelle (XIIIe – XVIe – XIXe siècles)

Théâtre de la Citadelle – Répétition spectacle

Danse et théâtre trouvent à la Citadelle une rare grandeur.

Cette magnifique forteresse qui barre la vallée, couronne la cité de ses bastions, de son donjon, A.T.M en poursuit la restauration, la mise en valeur et l’animation. Donjon et chemin de ronde, construits sur l’étroite épine rocheuse, datent du XIIIe siècle, l’étagement d’enceintes bastillonnées du XVIe siècle. Du projet Vauban conçu en 1692, seule fut réalisée la poudrière. D’importants remaniements furent opérés sur la face nord au milieu du XIXe siècle, c’est à cette époque que fut creusé dans le rocher, le magnifique escalier souterrain reliant la forteresse à la ville.

En 1928, Marcel Provence, avec le soutien de quelques Sisteronais, crée le théâtre de verdure inscrit dans la face nord. On utilise avec adresse, l’étagement des plans. En fond de toile : le rempart imposant des Comtes de Provence. Le Festival est né. Il sera le premier de la région avec celui d’Orange.

En 1956, on rouvre le théâtre que la guerre avait fermé. La lumière renouvelle le jeu scénique, apporte sa magie. Depuis, on n’a jamais cessé de l’améliorer. Salle, accès, scènes, éclairages sont sans cesse « repensés » afin de perfectionner la qualité technique des spectacles et d’en diversifier la programmation. En 2020, un important projet d’équipement en structures scéniques est lancé et co-financé par l’Union Européenne. Des aménagements sont également apportés, chaque année, pour faciliter le travail des techniciens et donner plus de confort aux artistes comme aux spectateurs. Ces travaux sont toujours effectués, et malgré les difficultés rencontrées, dans le plus grand des respect du monument, de sa beauté et de son authenticité.

Visitez le site de la Citadelle de Sisteron : http://www.citadelledesisteron.fr/

Le Cloître Saint Dominique (XIIe siècle)

Cloître Saint Dominique – Spectacle CARMINA LATINA 22 juillet 2022

Le Cloître Saint-Dominique, XIIIe siècle, offre son cadre délicat à la musique de chambre. Combien d’heurs et de malheurs a connu ce lieu empreint de grâce et de beauté !

1248, Béatrix de Savoie, veuve de Raymond Béranger comte de Provence, appelle à Sisteron une communauté de Dominicains. Quatre ans plus tard, l’église et le couvent sont achevés. Ravagé par un incendie en 1427, Saint Dominique subit les déprédations des guerres de religion et est vendu comme bien national en 1792, pour n’être plus que ferme et grenier en 1960. Tout est sur le point de disparaître, dont l’élégant clocher érigé en diagonale de la nef, quand A.T.M lance une souscription publique et réalise les premiers travaux salvateurs. Pour célébrer cette sauvegarde, un concert y est donné le 21 juillet 1961. On découvre une acoustique parfaite et depuis lors, les plus grands virtuoses l’ont honoré de leur talent.

En 1965, Saint-Dominique est classé monument historique et d’importants travaux de restauration y sont entrepris.

La Cathédrale Notre Dame des Pommiers (XIIe – XIIIe siècles)

Cathédrale Notre Dame des Pommiers

Les voûtes de la Cathédrale Notre-Dame des Pommiers (XIIe-XIIIe siècles) résonnent de musique sacrée.

Commencé vers 1160, ce chef-d’œuvre d’art roman doit sans doute être attribué à un architecte lombard. En témoignent, la coupole et sa colonnade, comme la dichromie du chœur et du portail. La révolution l’avait fermée, désaffectée, transformée en magasin de fourrage. Fort heureusement, une grande partie de son mobilier, ses tableaux, le grand retable de Nicolas Mignard (1606-1668) qui orne son chœur ont pu, alors, être préservés.

Vers 1842, de longs travaux viennent à son secours. Les toits, le clocher sont repris, le portail et les gables de la façade restaurés. Depuis, d’autres travaux ont été conduits, des vitraux mis en place. Le tombeau de Mgr de Glandevès Cuges (XVIIe siècle) a été ramené dans son cadre de marbre du chœur, dont il fut éloigné vers 1900.